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492                         THIERR1AT

moi, la collection de Thierriat, sur laquelle ma belle-
mère, sa troisième femme, avait des droits, car mon père,
par contrat, lui avait donné la quotité disponible. Il se
trouvait dans cette collection un magnifique portefeuille
contenant toutes les gravures, même inédites, de Duclaux,
 revêtues de précieuses anotations de la main de Thier-
 riat. J'avais déjà racheté beaucoup de souvenirs de mon
 père, au-delà même de ma modeste position, et le moment
 était venu de m'arrêter. Je misai cependant le porte-
 feuille. Mais, quand je le vis dépasser le chiffre de deux
 cents francs, je m'arrêtai hésitant, et 'M. Gazag'ne levai''
 déjà son marteau de commissaire priseur, pour l'adjuger
 à un amateur, quand je me rappelai les craquelins que
 Duclaux m'avait donnés dans mon enfance ; aussitôt je
 lève le doigt, je n'hésite plus, je poursuis les enchères, et
 je reste maître du portefeuille.
                                        Ph.   THIEERIAT   fils.
              (A suivre.)




                              NOTE
 A PROPOS DE L'HISTOIRE DES DUCS DE BOURBON
          ET DES COMTES DE EOREZ (D


        MONSIEUR ET CHER DIRECTEUR,

   Permettez-moi de solliciter l'hospitalité de la Revue pour
 quelques observations qui me sont d'un intérêt tout person-

    (1) La Revue étant ouverte k toutes les réclamations historiques,
 tiotre impartialité nous oblige à insérer cette note de notre érudit
 co'laborateur. -••                                          A.. V.