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LES MARTEU-ANGE 191 Claudine de Roy ne serait-elle pas une parente de Maurice Roy, imprimeur à Lyon en 1550 et années sui-> vantes ? Ce Roy, selon le Catalogue des Lyonnais dignes de mémoire, aurait gravé, ou, peut-être seulement publié, avec Louis Pesnot, le plan de Lyon au xvie siècle, que la Société de topographie historique de Lyon fait repro- duire en ce moment par la gravure. Pierre Roy, arquebusier de la ville en 1581 était loca- taire de la maison de l'Etoile, rue de la Bombarde, appar- tenant à Odet Croppet, greffier au siège présidial de Lyon(l). Pierre Roy reçoit douze livres dix sous sur les revenus des gabelles pour les arrérages d'une pension (2). Un Antoine Roy est maître des métiers, chirurgien au syndicat du 16 décembre 1568. Quoi qu'il en soit, François de Villars et son frère Claude s'intéressèrent vivement à la mariée, puisqu'ils intervinrent, comme on l'a vu dans le contrat, ainsi que l'épouse de François, pour lui faire de riches cadeaux. Selon M. Vachez (3), François de Villars lieutenant particulier et criminel au présidial de Lyon, échevin en 1579 et 1580, mort en 1582, épousa Françoise de Gayan (4) et fut père de Balthazar de Villars dont la vie est mieux connue, mais que nous n'avons pas à rapporter ici. (1) Portefeuille CC 156. Taxe perçue pour la peste, et portefeuille CC 46, nommées du côté de Fourvières en 1586. (2) Registre consulaire BB 88, folio 38,1 e r février 1568. (3) Souvenirs du mont Pilât et de ses environs, par E. Mulsant, t. n, p. 183, notes. (4) Pernetti, t. i, p. 443.