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                    FAMILLES   LYONNAISES                  77
   De ceux-ci descendait peut-être Pierre Perrichon, avocat
 au Parlement, ancien notaire, secrétaire de la ville de
 Lyon et échevin en 1700 et 1701. En décembre 1719, il fit la
 harangue de la saint Thomas. Il avait fait fortune par la
 confiance qu'il obtint des religionnaires fugitifs après la
 révocation de l'édit de Nantes. Il eut de son mariage avec
Marguerite Severt : '
   1" André qui suit ;
   2° Camille Perrichon, chevalier de l'ordre du Roi, secré-
taire de la ville et de la Chambre de Commerce, reçu con-
seiller d'Etat en octobre 1736, prévost des marchands de
 1730 à 1740. Il épousa Suzanne Ollivier, fille de David
Ollivieret de Françoise Arézon, dont il eut une fille mariée
à M. Bcesse ;
   3" N..., mariée à M. Bider, médecin ;
   4° Marguerite, mariée en 1702 à Jérôme dé Valous,
avocat.
   En mai 1731, un Perrichon, chamarier de Saint-Paul,
probablement fils de Pierre, fut pris de vertiges, s'échappa
de son logis et tomba ou se jeta dans la Saône. A ses cris,
on vint à son secours, mais il mourut comme on le rame-
nait chez lui.
   André Perrichon, chevalier d6 l'ordre du Roy, secrétaire
de la ville et du commerce en 1742, directeur des droits de
la Douane, mort en 1748, avait épousé Agathe, fille de
Raymond Estienne, échevin, dont il eut :
   1° Nicolas Perrichon, directeur des fermes et adminis-
trateur de la maison des Filles pénitentes , qui épousa la
veuve de M. Desgouttes ;
   2° Dominique Perrichon, né vers 1722, mort le 3
février 1798, fut licencié de Sorbonne, prieur de Saint-
NicoIas-de-Motices, sindic du clergé du diocèse, chamar-
rier de Saint-Paul et vicaire général à Vienne (Pericaud),-
   3° Thérèse.
   Je trouve encore Gabriel Perrichon, conseiller de la
sénéchaussée, et Claude Perrichon , qui épousa Marie
Chavannes.
   Camille Perrichon fut le protégé de l'archevêque de
Neufville et du gouverneur de Villeroy. On croit que
Camille de Neufville l'avait tenu sur les fonts. Il avait de
l'ostentation, non intéressé, mais prodigue des revenus de
la ville. Au reste, il n'était pas sans bonnes qualités, doux,
poli, honnête, officieux et ne se passionnait pas ; sans
grand scavoir, de l'esprit naturel, juste et pénétrant, faci-
lité et dextérité pour les affaires.
                                     MOREL DE VOLEINE.
         {A continuer.)