Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
                CHRONIQUE LOCALE

    Voici notre quarante-deuxième année qui commence. Que nos
 chers lecteurs reçoivent encore une fois tous nos vœux, et qu'ils
comptent sur notre dévouement.
     Qu'ils reçoivent surtout nos remerciements pour leur fidélité à
rester groupés autour de la Revue; jamais nous n'avons eu si peu de
défections parmi nos abonnés, jamais nous n'avons vu un nombre si
considérable de nouveaux amis accourir, au renouvellement de
l'année, nous apporter leur sympathie et leur appui.
     Serait-ce un retour à la vogue des études historiques? A-t-on
 compris que la Bévue du Lyonnais est utile aux travaux archéologi-
 ques de la province? A-t-on découvert à la fin tout le charme qu'on
trouve à étudier les leçons du passé et que même dans les luttes et
 les soucis de la politique et des affaires il n'y a rien de nouveau sous
le soleil?
     Le fait est que Lyon pense et travaille, Lyon produit, et la preuve :
 voici d'importants ouvrages que nos écrivains livrent au public.
     La Société littéraire, dont la réputation d'érudition et d'énergie
 n'est pas à faire, vient de publier un très-beau volume in-4 : le Polypti-
 que de Saint-Paul dont l'intérêt hors ligne pour le Lyonnais, le
 Forez, le Beaujolais, la Bresse, a été si bien établique le Ministère
 de l'Instruction publique a immédiatement envoyé à la savante
 Compagnie une subvention extraordinaire de cinq cents francs
 comme récompense et encouragement.
     Le Polyptique de Saint-Paul est presque l'Å“uvre de notre ami et
 collaborateur M. M.-C. Guigue, car non-seulement cet infatigable
 érudit en a organisé et dirigé l'impression, mais il l'a enrichi de
 notes et de documents inédits qui en font une des pages les plus
 précieuses de notre histoire.
     Nous avons dit infatigable, ce mot est un cliché accolé désormais
 au nom de notre archiviste qui mène de front plusieurs travaux dont
 un seul occuperait suffisamment un savant ordinaire. Nous omettrons
 l'Origine des noms propres de la Bresse et du Bugey eu cours de
 publication et les études que publient les divers journaux du dépar-
 tement de l'Ain, nous ne citerons que Notre-Dame de Lyon, beau
  volume dont M. Scheuring a pris la responsabilité et qui renverse
  l'antique tradition si bien établie cependant qui attribue à Dltrogothe
  et à Childebert la fondation de notre Grand-Hôpital-du-Pont-du-