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F1UGMENTS SUR LYON. 181 avait été donnée en franc-alleu en 1443, en reconnais- sance de ses services. Pierre de Pavie, autre fils de Simon, fut conseiller de ville à Lyon. En 1481, il épousa une fille de Guillaume Dodieu. A propos de l'orgue, s'il est aussi mal placé c'est qu'à Ainay comme dans toutes les églises anciennes de Lyon, il n'y avait pas de place pour cet instrument prohibé. L'éminent architecte chargé de la surveillance de cette église comme monument historique, M. Questel, fit ce qu'il put en cette occasion pour parer à cet acte de van- dalisme; il s'exprimait ainsi dans une lettre adressée à un de ses amis, membre de l'Institut, au sujet de ce malencontreux orgue. « J'ai fait tout ce qu'il m'était permis de.faire pour dissuader la fabrique d'en établir un dans son église, mes efforts ont été inutiles, ils ont eu seulement pour résultat d'empêcher que l'instrument ne fût placé au-dessus de la porte principale où il aurait défiguré la grande nef. » SAINT-NIZIER. — La voûte de cette église est ornée d'un grand nombre d'écusons ; ils sont précieux comme documents historiques, malheureusement ils ont eu à subir plusieurs dégradations, et en voulant les restaurer on a augmenté la confusion. Déjà en 1730, le syndic du Chapitre, M. Peysson, fit détruire un grand nombre d'armoiries, vandalisme peu explicable à cette époque. Lorsque, vers 1824, M. Pollet entreprit la restauration de ce monument, il fit repeindre les armoiries de la voûte, mais peu versé dans l'art héraldique ou peu soucieux de l'exactitude en cette matière, il remplaça les écussons effacés par des écussons de fantaisie qu'il serait impossi- ble d'assigner à quelque personnage historique. Il y