Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
152                FRAGMENTS SUR LYON.

ajouta les armoiries des autorités en charge à cette
époque. Au-dessus de l'autel et dans les transepts, on
peut distinguer celles de M. de Brosses, préfet : d'azur
à trois trèfles d'or ; celles de M. de Pins : de gueules' à
trois pommes de pins d'or ; celles du maire, M. le baron
Rambaud : d'azur à l'aigle d'or.
    Passons en revue les autres écussons et commençons
par la nef latérale de droite en partant de l'entrée :
   Au premier compartiment, 6 écussons. 1° le chapitre
de Saint-Nizier ; de gueules à deux clefs d'argent en
sautoir ; il est repété deux fois.
   2° D'or à la bande de gueules chargée de deux cotices
du champ et d'un lion de même, armes de M. Besson, curé
de Saint-Nizier' évêque de Metz. (Voir la notice biogra-
phique, Lyon 1842.)
    3° De Laurencin : de sable au chevron d'or, accom-
pagné de trois étoiles d'argent. Jean de Laurencin,
sacristain de Saint-Nizier et de Saint-Just, officiai de
Lyon, était le Ie fils d'Estienne et Laurencin, conseiller
de ville en 1470 et 1496 et de Catherine Gayant. François
de Laurencin, son neveu, sacristain de Saint-Nizier, était
fils de Claude de Laurencin, baron de Riverie, conseiller
de ville de 1498 à 1510 et de Sybille Bullioud. M. Vachez
adonné une généalogie de cette famille lyonnaise dont le
nom se retrouve presque à chaque page de notre histoire.
   4° D'or à l'ancre de gueules, qui sont les armes de
Nicolas Navarre, mort en 1753, chanoine de Saint-
Nizier, évêque de Cydon, suffragant de l'archevêque de
Lyon, fils d'un fabricant et né à Lyon le 27 novembre
1683. Il eut deux frères, l'un curé, l'autre nommé Claude-
François, chanoine de Saint-Nizier et promoteur de la
primatie en 1789. L'un d'eux mourut asphyxié par le
charbon de bois dans sa chambre vers 1796.