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            FRANÇOIS DE ROÃERS DE LA VALFENIËRE.            H%

gent et de la conduite des sœurs converses et des ser-
vantes.
  9° LES CELERIÈRES. Deux sœurs avaient le soin de la
viande, des provisions et du linge.
  10° L'INFIRMIÈRE.
  11° LA R E L I G I E U S E ^ chœur   CHARGÉE DE L'APOTICAIRE-
RIE, avec une aide et une sœur converse.
  12° Les TOURIÈRES et les PORTIÈRES.
   Elles étaient liuit : quatre tourières et quatre portiè-
res, qui se partageaient le soin d'appeler avec le timbre
les dames que l'on demandait.
   Le tour s'ouvrait vers sept heures du matin, mais on
le fermait pendant les offices et lorsqu'il était fermé, les
clefs devaient être apportées sur le siège de l'abbesse.
    Ces tourières devaient être choisies parmi les reli-
gieuses « sages, modestes, propre à édifier. »
   Deux portières étaient préposées pour la porte du
charroi?-; c'était l'entrée de service sur la rue Saint-
Pierre. Personne ne devait entrer dans la maison sans
la permission de l'abbesse, qui devait demander à l'arche-
vêque celles nécessaires. Aucun ouvrier ne pouvait rester
dans la maison après le jour baissé.
    On trouve au sujet du parloir les défenses suivantes :
    « Les religieuses auront toujours leur voile et leurs
manches baissés, y observant une grande modestie et
toute bienséance que demande leur é t a t , tant dans
leurs manières que dans leurs paroles.
    « Elles n'y chanteront jamais des airs du monde; mais
 elles pourront, avec la permission de M me l'abbesse,
 y chanter ce que l'on chante à l'église.
    « Elles n'y mangeront point, ni elles ne donneront point
 à manger. »
    Quelleque fût la différence entre la valeur de l'argent au
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