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412         FRANÇOIS DE ROYERS DE LA VALFENIERE.

   5° LA MAÎTRESSE DES NOVICES. Son emploi est déter-
miné par son titre lui-même.
   6° L E S CHANTRES. Il y en avait quatre : deux premières
et deux secondes.
   7° L A SACRISTINE. Elle avait seule une des clefs de
l'argenterie et des choses les plus précieuses de l'église.
   Antoinette d'Albert de Chaulnes, contribua beaucoup à
enrichir la sacristie. Nous avons relevé comme fabriqués
sous son pontificat et peut-être de ses deniers, par l'or-
fèvre Michel-Paul Mouton :
   En 1679, 6 burettes, une aiguière et un bénitier en
argent.
   En 1681 et 1682, quatre autres vases.
   En 1684, deux anges en argent, suspendus par une
barre de fer, supportant une couronne et servant pour
l'exposition du Saint-Sacreroent. Les anges avaient deux
pieds et demi de proportion et la couronne dix pouces de
diamètre; le sculpteur Guillaume en fournit les modèles.
 La même année encore, deux chandeliers d'argent à huit
 branches.
   Enfin, en 1705, six chandeliers et une croix en argent
de trois pieds et demi de hauteur sous la tulipe. Toute
cette argenterie était enrichie de figures et marquée aux
armes de l'abbesse.
  En ce qui concerne le passé on peut lire dans l'histoire
d'Alix de Tésieux, publiée à Rouen, en 1525, par Adrien
de Montalembert, un état, fait en 1503, des objets pré-
cieux de la sacristie qui furent confiés à cette jeune sa-
cristine et dont elle fit un si mauvais emploi; et enfin l'in-
ventaire dressé lors de l'occupation de l'abbaye par les
Protestants, en 1562, par les soins du baron des Adrets,
par devant notaire.
   8°   L A RECEVEUSE.   Elle était chargée du détail de l'ar-