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                       JEHAN PERRÉAL.                     83

 nais. — On y voit que ses sœurs cultivaient la peinture
 avec succès. C'était donc une famille d'artistes!
   JEHAN, dit Jehan de Paris, fils du précédent, aussi
peintre et varlet de chambre du roi, a joui, de son vivant,
d'une grande considération, soit comme artiste, soit
comme ami et protecteur des gens de lettres, pour les-
quels il ne refusait jamais d'employer le crédit qu'il avait
à la cour.
   En 1858, M. Péricaud l'aîné faisait paraître sur Jehan
Perréal une courte notice, le signalant néanmoins comme
un éminent artiste en peinture, signataire des statuts de
la corporation des peintres de Lyon en 1496, statuts con-
firmés par lettres-patentes du roi de France Charles VIII.
L'auteur a rapporté les éloges sortis de la plume du cé-
lèbre médecin Corneille Agrippa, résidant à Lyon vers
l'année 1509.
   C'est en 1859 que je résolus de commencer, dans les
archives municipales de Lyon, de sérieuses recherches
sur Jehan Perréal, trop peu connu alors, dans son pro-
pre pays, parmi les peintres. J'eus la satisfaction de décou-
vrir de nombreux renseignements dans les registres des
actes consulaires, qui m'ont mis. à même de publier, en
1864, un Essai biographique de ce peintre célèbre si re-
commandable par ses talents, son noble caractère et sa
haute influence sociale.
   Dans mon opuscule, je l'ai représenté comme peintre,
architecte, poète et ingénieur; j'ignorais qu'il eût été
maistre-verrier.
   Cette dernière qualité résulte d'un marché authentique
trouvé récemment par M. Grandmaison, archiviste du
département d'Indre-et-Loire, auteur d'un intéressant
mémoire intitulé : Notes et documents inédits sur les
peintres de l'école de Tours, aux xiv" et xve siècles, (Voir