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30 FA VUE, VAUGELAS. armoiries dons son Indice Armoriai, et cependant on trouve dans les Papiers curieux que nous avons cités, un titre qui attribue, dès 1303, le titre qualificatif de noblesse, Miles, à Philippe Riboud : « dominus Phi- lippus Riboudi Miles et domina Ysabella ejus uxor... » Cette famille, qui s'est perpétuée jusqu'à nos jours, était, au commencement du xixe siècle (1), divisée en trois branches, dont l'une habitait Bourg, l'autre Mont- luel et la troisième Pont-d'Ain. La branche de noble Péronette Riboudi s'était arrê- tée à noble et spectable Jean Ribod, marié en premières noces à Heleyne Oucret, dont il eut Claudine, et en secondes à Jeane Mouton, qui lui donna Philiberte. Les armes des Riboud, enregistrées le 1 er août 1697, par Hozier, étaient : d'azur à la croix pattée et alaizée d'argent posée en cœur, deux étoiles d'or en chef et un cœur de mesmes en pointe. — Reg. 1 er , art. 222. Quoi qu'il en soit, l'existence de ce Vincent Favre doctor utriusque juris, important peu à l'histoire qui nous occupe, nous continuons l'article d'Antoine Favre. Il siégeait depuis huit ans au Sénat lorsque le duc de Nemours, prince de la maison de Savoie, l'appela à la Présidence du Genevois (2); ce fut pour lui l'occasion (1) Ph. Le Duc, p. 61. — Cette famille a produit, outre le juge- filage dont nous venons de parler, deux syndics généraux de Bresse au xvuie siècle, dont l'un maire de Bourg pendant vingt ans, un mem- bre de l'Election, auteur de Notes manuscrites sur les paroisses de Bresse, et d'un Abrégé, aussi manuscrit, de l'histoire de Savoie; enfin, un subdélégué de Bresse, Thomas Riboud, auteur de nombreux ouvrages sur la province, qui devint, au xix» siècle, membre de l'Ins- titut et président à la Cour de Lyon. (2) Lettres-patentes du 24 décembre 1596.