page suivante »
FAVBE, VASJGELAS. 29 souveraine Chambre des Comptes céans à Chambéry, ceîluy du Sénat datte du huictiesme janvier mil cinq centz huictante-huict, signé Poncet et Petit ; ceîluy de la Chambre du dict douziesme janvier, signées Vallur cVEsperny, scellées en cire rouge, avec l'acte de mise en possession audict estât faiete par noble et spec- table sieur Antoine FA VUE , conseiller de sa dicte Altesse et sénateur au dict Sénat, commissaire à ce député du vingtiesme janvier, signé FAVRE et Bo- chard; le tout joinct ensemble et mis dans une boitte en fert de toile blanche. » M. Ph. Le Duc avance que Jean Ribod pouvait bien devoir la faveur de cette nomination à la puissante intervention d'Antoine Favre, son allié, attendu que Vincent Favre, grand oncle du célèbre jurisconsulte, avait épousé son aïeule Péronette Riboudi, ainsi que le témoigne le passage suivant du testament de cette dernière de l'an 1526 : « Hœredes suus universales sibi facit et instituit oreque suoproprio nominat et esse vult pleno jure spectabilem dominum Vincentium Fabri utriusque juris doctorem, ejus virum carissi- mum et egregium Urbanum Riboudi ejus fllium caris- simum... » Nous n'avons aucun autre renseignement sur ce Vincent Favre, que Guichenon ne cite point dans sa généalogie des Favre : cette omission est singulière puisqu'il s'agit d'un personnage d'une certaine noto- riété, docteur en droit civil et droit canon, dont l'exis- tence n'est guère éloignée de l'époque où Guichenon, né en 1607, publiait ses travaux sur les familles de Bresse. Il est vrai qu'il ne mentionne pas cette famille an- cienne des Ribod, dont il n'indique pas même les