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31V                    • AUTOUI! DE LYON.

ducteur ou production du soi; et le sanscrit bhûm-m, bhaûm-
as, terrestre, productif, fertile.
  Cf. Les Fî'm-itellarii, peuplade du primitif Latium ; les deux
F«m-inaciurn; Vem-ania ou Fim-ania ; le Vim-m, en latin Vim-
aoum pays de l'ancienne Picardie, etc.

  — Ombreval, traduit à'umbrœ vallis, me parait d'autant
moins susceptible de contradiction qu'il a pour lui Vallombrense
de Toscane, vallis umbrosa.

   — Fleurieu, en bas-latin Floriacus, « habitation des Florus »,
en langue d'oïl Fleure ou Floire, est identique aux Fleury,
Fleurey, Florae, etc., du reste de la France. J'hésite à croire
qu'il faille y voir florida vallis, « vallée des fleurs, » bien que
les fleurs abondent dans le fertile Fleurieu, au réveil de la na-
ture ; mais où n'abondent-elles pas en ces vallons?

  — Vouzon. Je n'ai rien, absolument rien à dire de ce ruisseau,
ignorant la lettre que le latin du moyen-àge substitue à son z
médial.

  — Fontaines, chez les chroniqueurs Fontanœ, indique par
sa position un terrain consacré et, comme sa voisine Fontaines-
Saint-Martin, une traduction probable du nom suivant :

   — Roijes etRoye, enlat. Rub-\œ, Rub-i&, possède une source
limpide dont les eaux appliquées aux machines d'une magnane-
rie, sortent en telle abondance que la ville de Lyon, il y a comme
trente ans, eut un moment l'idée de les acheter. Ethnographique-
inent, Royes, Fontaines, et Fontaines-Saint-/(/ar<-in appartien-
nent à cette limite religieuse de la march-e des Dombes , qui
m'occupe ailleurs. De même que la source de Royes, toutes les
sources, ses sœurs de nom, furent sacrées ou sises à une fron-
tière ; la qualité minérale ou thermale, la limpidité et l'abon-
dance les distinguent: ainsi, à Saint-Mari, près de Roy-e, dé-
partement de la Somme (1); à Roy-a.[, non loin de Sa.'mt-Mart,

   (1) M. Duscrel, Lettre sur le département de la Somme, p. 221.