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VIEUX • CHATEAUX BU LYONNAIS. 201 tures des contreforts plats, qui'flanquent le sanctuaire du côté du midi. Le chœur seul est voûté au-dessus du clo- cher. On ne remarque dans cette chapelle inférieure aucune autre ornementation que les sculptures de deux porte- burettes, placées à coté de l'autel, qui sont l'œuvre du xvie siècle. A gauche de l'autel se trouve la tombe du curé Lavaure, qui fit restaurer les deux chapelles. Enfin, autour de ]a nef, on remarque les tableaux en cuivre d'un chemin de croix, en forme de quatre-feuilles, sur lesquels sont gravées au trait les scènes de la Passion. La chapelle supérieure, à laquelle on arrive par un esca- lier en pierre, servait autrefois de chapelle au château. Elle est placée sous le vocable de Notre-Dame-de-Bon- Secours. Cette chapelle comprend deux parties bien dis- tinctes : la nef et le chœur. La première, de forme rectan- gulaire, est couverte d'une simple charpente et éclairée au midi par trois fenêtres romanes. Au-dessus de la porte est placé un tableau donné par l'Empereur et représentant la Vierge et les saintes femmes portant la couronne d'épi- nes, œuvre du peintre Faivre-Duffer. A gauche, en entrant, on remarque un bénitier moderne, mais en rapport avec le style du monument, porté sur une colonnette. Autour de la cuve, de forme polygonale, est gravée, avec l'alpha et l'oméga et le monogramme du Christ, l'inscription grec- que suivante, empruntée à un ancien bénitier conservé au musée d'Orléans et qui est curieuse, en ce que la lecture en est la même dans les deux sens : NIYONANOMHMATAMHMONANOTIN. Ce qui signifie : Lave- tes péchés, et non pas seulement Ion visage (1). (1) Pour retrouver le sens de cette inscription, il faut la décomposer ainsi : Nîi^ov à -jdpt.YjftKTa fwi pdvav ôtyiv. — Il y avait autrefois devant la porte et à l'extérieur des églises, des fontaines où les fidèles, dans une intention symbolique, se lavaient le visage et les mains. Telle est l'origine des bénitiers du moyen âge. 20