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LES ORIGIISES JUDICIAIRES DE LYON. 485 fut assez forte pour de'posséder l'archevêque au profit d'elle- même (1) (1563). Il n'est pas possible de songer a donner une analyse de cette nouvelle publication du savant magistrat. Elle n'est en effet qu'un résumé de faits aussi nombreux qu'intéressants ; mais, si abrégée qu'elle paraisse, elle n'en est pas moins un précieux service rendu aux études historiques. Heureuse- ment conçu, d'un style sobre et clair, ce travail retrace avec une remarquable précision et dans un ordre parfait des évé- nements souvent confus et d'un classement difficile. C'est enfin une première monographie sur un des points les moins connus de nos annales lyonnaises ; et pour être juste nous devons ajouter que, s'il est possible de donner plus de déve- loppement à chacune de ses parties, elle servira de canevas à toutes les études nouvelles qui traiteront des mêmes ques- tions. Aussi ne pouvons-nous partager le découragement de l'au- teur quand il déplore la perte des documents authentiques(2), dont rien ne peut eir effet remplacer l'examen approfondi. Les archives de la Cour impériale du département et de la ville ont bien souffert ; mais il n'est peut-être pas, dans toute notre histoire locale, de sujet sur lequel les matériaux soient aussi abondants. Leur nombre découragerait plutôt que leur rareté. Deux armoires de l'ancien Chapitre de Saint-Jean, ainsi que les Archives de la Cour impériale, sont des mines inépuisables dont le travail d'un seul, si opiniâtre qu'il soit, ne verra pas la fin. Le classement des titres inventoriés dans les registres Abel et Abram (3) va commencer bientôt avec la série G (1) Defiubys, p . 401. (2) M. Fayard, Avant-propos, p . m. (3) L'inventaire des titres de l'ancien chapitre de Lyon a été fait au siècle dernier par l'avocat Lemoine. Il comprend 27 registres qui donneut