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304                    CORRESPONDANCE.

donc, à défaut du titre même du récit, pour prouver le ca-
ractère tout hypothétique des données que renferment ces
deux chapitres.
    N'ai-je rien à me reprocher à mon tour?        Je ne puis
cependant laisser passer, sans la rectifier, l'erreur de date
que j'ai commise au sujet de la libéralité capitulaire de
 1487 (1).
    Je désire également insister davantage sur le lieu, main-
tenant connu, des représentations dramatiques dont le sé-
jour de la cour de France a été quelquefois l'occasion. La
salle des enfants de chœur ou des clergeons était'dans le
remarquable bâtiment du X6 siècle, auquel on a donné le
 nom de Vieille Manêcanterie.
    Situé au midi de l'église Saint-Jean, il forme le prolon-
 gement oblique de sa façade principale. La décoration
 architecturale de ce bâtiment a bien souffert du temps et
 de la main des hommes. Sa destination intérieure a souvent
 changé, et presque chaque siècle a concouru à en modifier
 l'aspect extérieur. Au-dessus de l'élégante corniche qui
 en formait le couronnement, a été élevé un petit étage en
 forme d'attique, assez choquant pour la vue ; et des fenê-
 tres de largeurs variées, -placées à des niveaux différents
 augmentent encore l'irrégularité déjà si frappante de ce
 vestige de l'art roman. Destiné à être dégagé, dans la
 transformation que subit aujourd'hui le quartier Saint-
 Jean, il a été un instant question de le démolir pierre par
 pierre et de le relever tel que l'ont pu voir nos pères,
 avant sa mutilation, sur des assises nouvelles. Les maté-
 riaux, quelque abondants qu'ils soient, le seront-ils assez
 pour permettre d'opérer avec succès ce minutieux tra-

  (1) Les Orig. du théâtre de Lyon, p. 4%. L'acte est du S septembre
1487. — A la page 46, le nom de Vemier a été imprimé par erreur
pour celui de Vergier.