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JOURNAL DE PONSON BERNARD. 443 du général Henri (1), du sieur conservateur (2), des sieurs Mornieu, Polaillon et Pelletier. . « L'on a mis hors la ville les sieurs : baron de Vaux, Prost, Teste, le conseiller de Bore, de Torvéon, Austrein, Du Grimaud, Rameau, Jacques Rasin (ou Rosin?), l'avo- cat Chausse, le voïeur (le voyer de la commune qui était alors Bertrand Castel), Tarin, Dupré, conseiller, Piniè- res, Du Rubis, les de Poggio (neveux du précédent) (3), Laurent (?), Flaminio, Buisson, de Villars, avocat, le ca- pitaine Champenois, M. de Maleval. — « Le jeudi 10 e février 1594, Messieurs m'ont en- voyé le capitaine Jëno (Jeannot ?), avec des soldats, me faire commandement de délivrer mes armes à M. Pelle- tier et me rendre son prisonnier. Lequel m'a fait ceste faveur de m'avoir pris à sa protection et me laisser en ma maison pour prison. Là où je demeurai (4) sans sortir jusques au 13 e de mars. Le quel jour, qui fut un diman- che, vinrent MM. Pelletier, Colhabaud e t T h o m é , secré- taire de la ville au lieu de M. Dutroncy (tombé en dis- grâce), qui me rapportèrent que, suivant la prière que j ' a i faicte à Messieurs (du Consulat), Messieurs me per- mettoient d'aller à la messe seulement, et ne m'en ont point vouleu donner permission par escript. « Ayant demeuré enfermé en ma maison jusques au premier jour d'avril 1594, M. Pelletier me dit que je me trouvasse le lendemain au matin en sa maison, et que ' (1) Arthur (ou Arthus) Henri, trésorier général de France au Bureau des finances de Lyon. (2) André Laurens, juge-conservateur des privilèges royaux des foires de la ville. (3) Dont l'un, Charles, était avocat et substitut du procureur géné- ral de la ville. (4) C'est-à -dire : « Je demeurai là sans sortir... »