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302            ANCIENNES FAÃENCERIES LYONNAISES.
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 14 aonst 1738 ; ordonné, en conséquence, qu'attendu
l'abandon et cession qu'elle en a présentement faite en
faveur du dit sieur Morin, en acquittement d'autant sur
les 17,000 livres qu'elle lui doit en reste, la dite somme
de 1,200 livres sera payée au dit sieur Morin, moitié tous
les six mois, à compter du 1 er janvier 1742 jusques
et compris le jour de Sain'-Jean-Baptisfel752. Tout ce
que dessus accepté et convenu par la dite Lemasle et par
le dit sieur Morin, sous ses réserves et protestations, etc.
Dont acte, qui a «té signé par les dits sieurs prévôt des
marchands et échevins, par le dit sieur Morin et la dite
Lemasle, les jours et an que dessus.
« CLARET LA TOURRETTE.— « CHAPPE.—« A. DUTREUL.—
« MAYEUVRE.—« MORIN. — « BLATERAN LEMALLE (1).»

    On le voit, les échevins se prêtaient de fort bonne
grâce à tout ce qui pouvait contribuer à l'amélioration
et au succès de l'entreprise de la dame Lemalle, dont,
s'il faut en juger par ce qui précède , la manufacture
devait avoir acquis une certaine importance.
    A la date du 17 juillet 1750, le Consulat fait expédier
au receveur da la ville un mandement certificatif de la
somme de 3,000 livres, payée à Françoise Blateran, fem-
me Lemalle, « ayant le privilège exclusif de la fabrique
de fayance établie en cette ville, et qui luy a été prorogé
encore pour dix ans , par arrêt du Conseil, du 30 avril
1748. La dite somme à elle accordée pour l'aider à sou-
tenir la dite fabrique , qui est très-utile au citoyens de
cette ville (2). »

  (1) Actes consulaires. BB. 306.
  (2) — Ibid.—, BB. 316.