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                ANCIENNES FAÃENCERIES LYONNAISES.                   303

   Après ce dernier service rendu par les échevins à la
dame Lemalle, il n'est plus question ni d'elle ni de son
établissement II est à croire qu'aussitôt l'expiration de
son nouveau privilège, qui arriva en 1758, elle cessa
d'exploiter la fabrique de faïence qu'elle avait organisée
à Saint-Clair..
   Ce n'est que huit ans plus tard qu'on voit s'élever une
nouvelle manufacture de faïence, à Lyon. C'était peut-
être la même que celle ayant appartenu à Mme Lemalle,
et que celle-ci aurait cédée au nouvel entrepreneur. Quoi
qu'il en soit, le 22 avril 1766, le Consulat faisait payer
au sieur Patras , faïencier à Lyon , une somme de 500
livres « pour le premier tiers de celle de 1,500 livres
que l'assemblée des Notables (de la ville) a délibéré, le
40 du présent mois, de lui faire payer en trois années, à
raison d'un tiers par année, pour faciliter l'établissement
que le dit sieur Pafras se propose de faire en cette ville,
d'une manufacture de fayance (ou porcelaine, suivant la
délibération des Notables), et pour être ladite somme em-
ployée au payement du bois et plomb nécessaires pour
sa manufacture, »
   Ici s'arrêtent les documents que j'ai pu recueillir sur les
anciennes faïenceries lyonnaises. Rapprochés de ceux pu-
bliés par M. le comte de La Ferrière-Percy, ils nous
démontrent : que l'industrie céramique pénétra pour la
première fois à Lyon, en 1556, avec Sébastien Griffo (\);
qu'elle disparut de la ville pendant toute la durée du


   (1) Je connaissais parfaitement la délibération consulaire relative à
Sébastien Griffo,puisque je l'ai indiquée moi-même à M. de La Ferrière,
à qui j'en ai donné copie.