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178                       HISTOIRE.

 hameaux qui s'y trouvaient. Par une de ces anomalies
 qui se présentaient si souvent sous l'ancien régime, cette
 parcelle ressortissait à l'élection de Montbrison, tandis
 que son chef-lieu ressortissait à celle de Saint-Etienne. En
 1792, la parcelle de Landuzière-Ciseron se donna une
 municipalité distincte; mais depuis longtemps elle ne pou-
 vait parvenir à reconstituer une administration munici»
 pale,lorsqu'en 1825 elle consentit à se réunir à son ancien
 chef-lieu, à la condition seulement qu'on lui réserverait
 trois conseillers municipaux. L'union fut scellée par une
 ordonnance royale du 13 novembre 1825. La population
 de cette petite commune était alors de 128 habitants.
    La Montagne-en-Lavieu. Avant la révolution, la pa-
 roisse de Saint-Jean-Soleymieux était une des plus
 grandes du Forez •, elle se composait de quatre parcelles :
 Saint-Jean-Soleymieux, Soleymieux, Margerie-Chanta-
 gret et La Môntagne-en-Lavieu, qui se donnèrent des
 municipalités distinctes dès les premières années de la
 révolution. Ce morcellement n'ayant produit aucun bon
résultat, le préfet proposa, en 1825, de réunir Margerie-
Chantagret à Soleymieux, et La Montagne-en-Lavieu à
Saint-Jean. Cette dernière proposition seule fut agréée
par le ministre, qui en fit l'objet d'une ordonnance
royale en date du 6 janvier 1826; quant à la première,
le ministre fit remarquer au préfet, qui insistait, que
les deux autres communes présentaient une population
assez considérable, et que d'ailleurs les habitants n'é-
taient pas d'accord. On se contenta seulement de donner
à Soleymieux les hameaux de Goutte, de Soleillant, du
Rousset et de laRivoire, qui appartenaient à la commune
de La Montagne-en-Lavieu, mais qui avaient déjà été