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HISTOIRE. 179 rattachés à Soleymieux pour le spirituel par une or- donnance du 10 avril 1822. La limite des communes de Saint-Jean et Soleymieus. dut être dès lors le chemin de Saint-Jean au Rousset,. et celui du Rousset au Poyet. Le nom de Monlagne-en-Lavieu dit assez que cette com- mune n'avait aucun centre de population, et par consé- quent aucune importance (1). Aiguilly. Cette commune, n'ayant que 176 habitants, qu'un territoire fort exigu, presque point de revenu, point de service religieux, fut réunie, malgré ses protes- tations, et par ordonnance royale du 19 juillet 1826, à celle de Vougy, dont elle dépendait déjà pour le culte, l'administration tendant alors à constituer chaque com- mune en paroisse. Saint-Paul-d'Epercieux. La commune de ce nom n'ayant que 138 habitants, ce qui offrait de grandes dif- ficultés pour l'organisation de l'administration munici- pale, fut, de son propre consentement, réunie à celle d'Epercieux. On voulait aussi donner à cette dernière une partie de la commune de Misérieux, située sur la rive droite de la Loire ; mais le directeur des contribu- tions, consulté, fit remarquer que cette parcelle détachée devait sa situation aux variations du lit du fleuve, et qu'il faudrait peut-être plus tard refaire la délimitation de la commune d'Epercieux, si on lui donnait ce mor- ceau de territoire, et que !a Loire vînt ensuite le reporter à la rive gauche. L'ordonnance royale qui sanctionna cette union est du 10 février 1830. Elle renferme un (t) Par suite d'une négligence impardonnable, M. Godefin a laissé sub sister sur la carte départementale la circonscription de la commune dn Montagne, sans même l'indiquer i>ar uu -nom.