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HISTOIRE. 177 de service religieux) à Pouilly-les-Nonnains, dont elles ressortissaient sous le dernier rapport. Saint-Léger n'a- vait plus de presbytère et son église tombait en ruine. Saint-Martin avait encore une église en assez bon état ; mais elle était fort petite. Après les formalités d'usage, on passa outre à la réunion, malgré les protestations de Saint-Léger et de Saint-Martin. Cette dernière commune invoquait vainement son ancienneté, son rang histori- que, ses grands hommes, etc. ; une ordonnance royale du 11 février 1824 la réunit, ainsi que Saint-Léger, à Pouilly-les-Nonnains, qui devint ainsi une des com- munes importantes du département de la Loire. Champs. La commune de ce nom n'avait plus que 90 habitants, et était dépourvue depuis longtemps d'aminis- tration municipale ; ses revenus n'étaient que de 88 fr. l i e , tandis que les dépenses s'élevaient à 93 fr. 50 c. Il y avait nécessité de réformer cet état de choses. On proposa de réunir la commune de Champs à celle de Mornand. La première protesta vainement contre ce projet. Elle demandait, au contraire, une partie de la commune de Savigneux ; mais on lui objectait qu'il n'y avait aucun motif pour démembrer une commune de près de 400 habitants, possédant une administration parfaite- ment organisée, et qui, dans le cas d'une modification, demanderait plutôt sa réunion à Montbrison. D'ailleurs l'église de Champs était très-petite ; il n'y avait ni pres- bytère ni cimetière. Champs fut réuni à Mornand par une ordonnance royale du 22 septembre 1824. Landuzière-Ciseron. Avant la révolution, une des par- celles de la paroisse de Saint-Genest-l'Erm avait pris le nom de Landuzière-Ciseron, composé de celui de deux 12