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162 GLANES. Sa bordure extérieure ne présente aucun dessin. En dedans de celle-ci un ornement en volutes est encadré entre deux fiiels. L'intérieur est occupé par des caissons à rosaces, qui, sans être d'une ornementation recherchée, sont d'un bon style et ne sont pas sans élégance. Comme nous l'avons déjà expliqué, la partie centrale pré- sente une dépression sensible, el quelques autres offrent des traces de détérioration faciles h réparer. Somme toute, ce vestige d'antiquité romaine est un des plus précieux qui, depuis plusieurs années, aient étéexhume's des entrailles du vieux Lugclunum. Il mérite d'éveiller l'at- tention des archéologues et la sollicitude de f édilitélyonnaise, qui prendra, nous n'en doutons pas, des mesures pour que celte mosaïque, convenablement restaurée, enlevée par com- partiments, prefine une place honorable dans les galeries lyonnaises. (Courrier de Lyon.) — Une découverte importante pour l'archéologie lyonnaise vient d'être faite à Lyon dans les eaux du Rhône, à trente ou quarante mètres environ en aval du pont de l'Hôtel-Dieu. Des mariniers ayant signalé un écueil sur ce point, au milieu du fleuve, M. Gobin, ingénieur des ponts et chaussées, constata que cet écueil était formé par un amas de pierres d'un très- fort volume et se mit en devoir de les enlever. Ces pierres furent reconnues de suite pour être d'origine romaine, et la ligne de pilotis qui les retenait encore correspond parfaite- ment avec les précédentes découvertes. îl est évident que ce sont les débris ou restes d'un quai gallo-romain régnant sur la rive gouche du Rhôncdans toute !» longueur de la traversée de Lug'itiîusm. Cette découverte est d'aulanl plus intéressante qu'elle nous donne toul le tracé du lit du fleuve avant l'inondation terrible de 580, et nous explique pourquoi notre rive droite n'a ja-