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H1PP0I.YTE D'ESTE. 13 Lugduni, apud Mauricium Roy et Ludovicum Pesnot, sub insigni Salamandres, in-32 gothique de cccclij ff, sans date. En tête, est un avertissement des vicaires généraux, signé de l'abbé Ponchon, l'un d'eux, et daté du 21 janvier 1547 (1548 n. s. (17). Henri II s'était proposé de s'arrêter à Lyon, a son retour d'Italie, où il était allé pour mettre un terme à quelques dif- férends avec la Cour de Rome; Catherine de Médicis, sitôt qu'elle en fut instruite, se hâta de venir en notre ville; elle passa plusieurs jours chez les moines de l'Isle-Barbe, et descendit le 16 août dans l'abbaye d'Ainay. Le Roi arriva le 21 septembre; il fit son entrée solennelle le dimanche suivant; Catherine fit la sienne le lendemain. Brantôme nous a laissé une longue analyse de la tragi- comédie qui fut représentée devant Leurs Majestés, et pour laquelle on dépensa plus de dix mille écus. Diane de Poi- tiers (18), que le Roiservoit, dit cet historien (19), fut très- contente de la fête, et, toute sa vie, elle aima fort la ville de Lyon. Les négociants florentins firent représenter devant la Cour, par des artistes italiens, la Calandra, comédie du cardinal Bibbiena (20). Le poète lyonnais Maurice Sève pu- blia une relation de ces réjouissances, imprimée en italien et en français. (17) Le plusancien bréviaire imprimé à l'usage de Lyon est celui qui est sorti des presses de Janonus Carcani, en 1498 (99 n. s.). V. le Manuel de M. Brunet, t. i, col. 1237. — En 1548, fut publié un petit lhre conte- nant l'office de saint Africanus, honoré d'un culte particulier à Lyon, où, suivant quelques écrivains, il aurait été évêque après saint Patient, (18) Diane avait une nièce qui fut abbesse do Saint-Pierre, de 1546 à 1599 j c'était Françoise de Clermont, fille d'Antoine, 1 1 e du nom, et de Jeanne de Poitiers. Arch. du Rh., t. vin, p. 97 ; l'abbé du Tems, t. rv, p . 407. (19) Œuvres, t. u, p. 331, édit. du Panthéon. (20) Un artiste italien, qui fut ensuite au service du cardinal de Tournon,