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                           CORRESPONDANCE



    A Monsieur le directeur de la Revue du Lyonnais.

             MONSIEUR M      DIRECTEUR,


   Dans le dernier numéro de la Revue du Lyonnais (février 1864),
M. Allmer a publié un travail sur la question de l'emplacement du temple
d'Auguste au confluent de la Saône et du Rhône. Cet écrit contient une
note dans laquelle l'auteur invoque mon témoignage et celui d'honorables
personnes pour affirmer qu'il est le premier qui ait eu l'idée de placer
le temple sur le penchant du coteau St-Sébastien. Il cite même une con-
versation qu'il a eue avec moi à ce sujet, antérieurement à mon dernier
 écrit.
   Je me rappelle parfaitement la conversation citée par M. Allmer, elle
eut lieu en janvier 1862, à la sortie d'une séance du Comité archéologique.
M. Allmer était récemment de retour de Paris, et me dit combien un
illustre épigraphiste paraissait étonné de ce que je n'avais pas encore
tout-à-fait abandonné l'idée que le temple d'Auguste était à Ainay. H
ajouta qu'il pensait lui-même qu'il serait plus sage de croire le temple
sur le penchant de la colline St-Sébastien que de le supposer avoir existé
sur l'emplacement de l'église de St-Pierre comme le croyait M. Auguste
Bernard.
   Je répondis à M. Allmer que cette idée n'était pas nouvelle puisque
M. Léon Rénier l'avait émise, il y avait trois ans, devant l'Académie des
inscriptions, et qu'elle avait élé formellement énoncée dans les publica-
tions suivantes :
   1» Procès-verbal de l'Académie des inscriptions et belles lettres, séance
du 1 «juillet, 1859.
  2° L'Institut, journal universel des sciences et des sociétés savantes,
n° de juillet-août, 1859.
  3" Bulletin de la société des antiquaires de France, séance du 8 juin,
1859.
  4° Dans le tiré à part de la même année et intitulé : Découverte d'un
monument dépendant du temple d'Auguste à Lyon, par M. Léon Renier (1).
  M. Renier en terminant s'exprime ainsi :

  « Je n'oserais affirmer que les monuments découverts par M, Martin-

  Ci) L'auteur a bien voulu m'en adresser deux exemplaires,