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494 FERDINAND DE LA MONCE. et belles pensées ; et, pour terminer, nous ferons obser- ver que, si Ferdinand de la Monce s'est quelquefois laissé aller à l'emploi des lignes torturées dont Oécole à laquelle il a appartenu se trouvait alors infectée, il ne s'est jamais laissé vaincre par, cette erreur, et qu'elle ne se montre dans ses œuvres que pour prouver, pour ainsi dire, quelle était alors sa force et toute la persistance que dut apporter cet artiste dans les efforts faits par lui pour s'en affranchir. ÉGLISE DE SAINT JUST. Nous connaissons tous l'origine de cette église. En l'an 215 de notre ère, une crypte souterraine avait été fondée dans le lieu et sur l'emplacement même où les Romains ,' adoraient leurs faux dieux. Sur cette crypte s'éle- vait un petit oratoire, construit sous les auspices du premier empereur chrétien, Constantin-le-Grand (1). Dédié dès son origine à saint Éléazar et aux sept Macchabées, morts sous Antiochus, ainsi que leur mère, il était choisi par les habitants de Lyon, pour y déposer le corps de saint Just (2), treizième archevêque de la ville, mort solitaire en Egypte, et rapporté par les Lyon- nais mêmes, vers l'an 384, Passant dès lors sous le vocable du saint archevê- que, ce pieux monument fut détruit à l'époque de l'ir- ruption des peuples du Nord dans cette partie de la Gaule. Saint Patient, vingt-troisième archevêque de Lyon, le (1) Atlas historique du département du Rhône. G. Debombourg. (2) Saint Just, Justus. La fête de sa translation a lieu le 2 septembre, celle de sa mort le 14 octobre.