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274 ÉGLOGUES DE VIRGILE. Porry (Bucoliq. deVirg., Paris, 1689). Richer (Eglog. de Firg., Rouen, 1717). Vaillant [Eglog. de Firg.,.Taris, 1724). Le P. Catrou (Poésies de Firg., Paris, 1729). Lallemand [Firg. opéra cumnolis brcvioribus, Paris,1748). Azema (Bucoliq. deVirgïl.. Paris, 1832), etc. etc. Le savant Lacerda explique ainsi ce passage : Age, jam et incipe ridere ; nam qui non risêre ad pareilles, modo pueri sint modo puellce, infortunati sunt, quia nec hune mensa accipit deus genius nec banc cubili dea Juno. » Il ajoute en notn : risêre parentes pro ad parentes : subaudiri praeposi- tionem et pendere accusativos ab illa tacila, veteris fuit élé- gante ; neque solum hoc loco Scaliger sed docti omnes va- riis in locis adnotarunt.— Cette thèse, h coup sûr, pourrait parfaitement se soutenir, d'autant mieux que la fin de cette églogue est. pleine d'ellipses et de licences poétiques ; il im- porte d'en signaler quelques-unes en passant : ainsi Virgile fait ur anapeste de tûlêrûnt, tandis que c'est un bacchius tùlêrûnt, comme on le voit dans l'églogue suivante te fata tûlêrûnt, Égl. V, 34, dans les Géorgiques, aurasque tùlêrûnt ch. 11-422 : dona tûlêrûnt, 11-454 ; ainsi que dans l'Enéide, tam lœta tûlêrûnt, 1-609 (Virgile scande de même tûlêrê, Georg. 11-501; Ma. 11-131 ; V-582; XI-18G. 810, etc.) C'est même ce qui a incité des éditeurs h modifier ici le texte mais à tort (24), car il y a des exemples qui justifient le poète ; (24) Hcynemct en note : lulerunt agnoscunt grammalici,Probus ctDonatus cum libris impr. Rom. et Gud. Maie METIIENTES MÉTRO alii: tulerint, tulcrant, abstulerint legi, addit Scrvius, — (Voyez aussi : Picrius Valcrianns : Casli- gationcs et varielalcs Virgil. etc.).Toutes ces corrections étaient superflues, comme le prouvent les vers qui suivent : Sed neque Ccntauri fuerunt neque tempore in ullo. huer. Cum semel institerunt vestigia certa viaï. Lucr. Miscuerunt herbas et non innoxia verba. Virg.