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JEHAN PERRÉAL. 221 « et prière que aiez regard et pitié de luy, en disant tous « d'un accord : « Nous avons ung homme en nostre ville, qui « est tout à nous, et ce qu'il a faictpaur nous il l'afaict de tout « son cueur, et luy tout seul nous a tous conteniez, mais nous « tous le contenterons. » Et, ce faisant, le dict supplient con- tinuera, en sa bonne et ferme amour, envers Messeigneurs les Conseillers et tout le corps de la ville, priant Dieu pour la prospérité d'icelle : Utpossimus vivere in Galo, Jucunditcr sine mallo. J. PARIS. Le Consulat régla l'indemnité demandée à la somme de 40 livres tournois, et ce, oullre certaine petite somme de deniers de laquelle Perréal estait demouré desbileur envers la dicte ville, parung sien compte derrenièrement rendu pour les dictes entrée et réception. Le mandement fut accompagné de la quittance suivante: « Honesle homme Jehan de Paris, painlre, habitant de la « ville de Lion, derrenier nommé, confesse avoir heu et reçeu « de honorable homme, Jacques de Baillieux, trésourier et re- « cepvcur général de la ville de Lion, la somme de quarante « livres tournois, monnoie de Roy, à lui tauxée et ordonnée « pour les causes derrenier contenues. De laquelle somme de « XL livres tournois, le dict de Paris se tient pour content et « en quicle le dict Baiileux et tous autres. Donné à Lion le « XXViif jour de may, mil iiije nonante et quatre. Présens « honestes personnes Claude Butavant (coturier), tailleur, et « Perronet-Forrier (chaucelier), bonnetier, habilans de Lion, « tesmoings. » El moy, notaire royal, P. Rogery. Cette lettre de notre artiste est curieuse à plus d'un titre. Elle indique, à n'en plus douter, la haute estime que les Con-