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RÉFUTATION. 71 DE M. TABAREAU , que l'on cite , il est vrai, page 54 de la brochure , comme créateur de mé- thodes ingénieuses ( i ) , mais que l'on oublie de mentionner comme auteur du rapport présenté par ce savant à M. le Maire, en i8a5, sur le pro- jet d'organisation d'une Ecole d'arts et métiers à Lyon, rapport qui lui valut d'être chargé de la direction provisoire de la Martinière pendant cinq années, de 1828 à i833. N'eût-il pas été juste aussi de rappeler que c'est à M. DE LACROIX-LAVAL, MAIRE DE LYON, que l'on doit d'avoir décidé administrativement, en 1828, qu'en attendant l'approbation du gouver- nement, la Martinière serait installée et fonction- nerait provisoirement dans les bâtiments du pa- lais Saint-Pierre, sous la direction de M. Taba- reau (2) ? Maintenant que Ton connaît les faits relatifs aux nouvelles méthodes créées par moi à l'Ecole (1) Page 54 de la brochure de M. Monmartin, on trouve le pa- ragraphe suivant: « Ce qui n'est ici présenté que sous forme de « programme est devenu, "dans l'application , grâce aux savants « travaux et aux ingénieuses méthodes de M. Tabareau , dont la « reconnaissance publique ne peut oublier le nom, un faitconsi- « dérable quant à ses résultats , etc., etc., etc. » (2) L'ordonnance royale approuvant l'institution, n'a été rendue que le 9 novembre 4831, et son installation définitive aux Petits- Augustins n'a eu lieu , ainsi que je l'ai dit, qu'en 1833 ( Voir le procès-verbal d'inauguration du 2 décembre 1833 , dans lequel M. Prunelle , maire de Lyon, rend pleine justice à son prédéces- seur, M. de Lacroix-Laval, pour cette initiative importante.)