page suivante »
72 RÉFUTATION. la Martinière, ainsi que les résultats obtenus , je ne saurais terminer sans dire, de nouveau, com- bien je regrette qu'un homme de la valeur de M. Monmartiiij n'ait pas compris qu'il n'avait nul besoin de taire ou de s'approprier les tra- vaux de ses auxiliaires, pour faire ressortir son mérite personnel, car, en rappelant et en mettant en relief tous les services rendus à cette Ecole, il se fût encore grandi et ne m'eût point mis dans l'obligation de réfuter ses prétentions. Mais s'il est toujours pénible d'entretenir le public de sa personnalité, l'on comprendra, je l'espère, que je devais, à la mémoire de mon digne frère , à l'honneur de notre nom, de faire taire toutes mes répugnances pour raviver les traces de notre passage à l'Ecole la Martinière, rappeler les quel- ques services que nous y avons rendus et reven- diquer une bien légitime propriété, fruit de vingt années d'expérience et de travaux incessants, sans qu'il s'y soit jamais mêlé aucune pensée de lucre et de vanité ; mon seul désir ayant toujours été d'être utile à cette remarquable institution, qui a toutes mes sympathies et au succès de la- quelle je m'intéresse toujours, parce que j'ai la confiance d'avoir-, en compagnie de collabora- teurs distingués, aidé à sa formation et à son dé- veloppement, quelque minime que soit la part que l'on voudra bien m'accorder.