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RÉFUTATION. 47 base d'un cube par les moyens employés dans les écoles de dessin ; c'est-à -dire en faisant com- parer les pentes entre elles (i). Mais ces moyens tout primitifs ne pouvaient suffire à l'enseigne- ment de 3 à 4oo élèves ; il devenait donc néces- saire de trouver un principe sûr pour résoudre d'une manière exacte et prompte le problème sui- vant : « La pente de l'un des côté» d'un parallé- logramme étant donnée, trouver* par une simple formule, la pente du deuxième côté. » Ce problème, résolu par la figure géométrique n° i, pi. 2, pag. 37 à 44 du cours, donne prati- quement le résultat tant désiré, à savoir : que la pente des lignes d'un carré doit se tracer dans le rapport inverse du développement perspectif de ses surfaces. La solution pratique de ce problème de la pente des lignes, comparée au développement des surfaces, dont nul auteur n'a parlé, est d'une grande importance pour l'enseignement; car elle donne aux élèves le moyen de ne jamais hésiter à l'application, rendue si simple par cette mé- thode, qu'il faut beaucoup moins de temps pour dessiner un carré ou un cube en perspective, que pour en faire la démonstration. Enfin ce même problème appliqué au dévelop- (1) Voir la brochure sur l'enseignement du dessin publiée par M. Rey, en 1833, dans lequel cet habile professeur de l'École des beaux-arts parle de l'emploi du cadre vérificateur.