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48 RÉFUTATION. pement des cercles, rend facile aux élèves le tracé des moulures les plus compliquées, car, en employant cette méthode, ils les dessinent avec une telle sûreté qu'il serait difficile aux dessina- teurs possédant des connaissances spéciales en géométrie descriptive et une grande habileté de crayon, de les faire avec plus de perfection (pa- ges du cours 45 à 86, planches 2, 3, 4> 8, 33, 34 et 35). C'est, en effet, ce qu'écrivait M. Michel Che- valier après une visite à la Martin ière (Courrier de Lyon, 4 octobre i844) * - « N'est-il pas déplorable, disait-il, qu'un jeune ingénieur, « qui sort de l'Ecole polytechnique, ne sache pas faire un « croquis de machine à beaucoup près aussi bien que « l'apprenti âgé de quinze ans qui sort de la Martinière. » On peut donc dire avec raison que cette mé- thode conduit à dessiner perspectivement, avec autant d'exactitude qu'en employant les moyens indiqués par la géométrie descriptive, dans son application à la perspective, en consacrant infi- niment moins de temps au tracé de la figure, et sans exiger de l'élève, des connaissances spéciales en mathématiques. Je dois ajouter que, sans employer les formules scientifiques, cette méthode s'appuie constam- ment sur les principes de la science et ne s'en écarte jamais, sauf quelques licences pratiques exigées par le goût et l'observation ; licences que