Revue du Lyonnais » série 2 - n°25 ( 1862 ) » pp.466

460                    UNE NUIT DE DISSOLUTION.

                                  MULLER.
                                                (Faisant un pas de plus. 1
  Oui, Monsieur le ficomte....
                             LE VICOMTE.
  Il est un peu dur.
                                  MULLER.
                                                     (De la porte.)
  Je le ferai aller tucement.

                             SCENE XII.

          MADAME DE FRESNE, LE VICOMTE.
                          MADAME DE FRESNE.
  Monsieur'le vicomte, je suis prête....
                               LE VICOMTE.
                                                 (Avec désappointement.)
  Je le vois bien    le cocher de Madame la baronne qui
est ordinairement si lent, a mis une célérité....
                          MADAME DE FRESNE.
  Il faut bien enfin que je rentre à mon hôtel....
                                 LE VICOMTE.
  Oui, Madame, mais il faut bien conclure aussi....
                          MADAME DE FRESNE.
  Comment.... conclure ?
   (Le vicomte insiste par gestes pour que Madame de Fresne reprenne un siège ,
       elle s'assied. )
                               LE VICOMTE.
  Oui, Madame, conclure, c'est-à-dire fixer, arrêter les
conséquences qui semblent devoir découler naturellement
de cette rencontre inopinée...
                          MADAME DE FRESNE.
  Ou plutôt, si je pénètre bien votre pensée, remettre en
question les projets concertés entre nos deux familles...
                               LE VICOMTE.
  Les remettre seulement en question....
                          MADAME DE FRESNE.
                                                         (Riant.)
  Vous voudriez quelque chose qui se rapprochât davan-
tage d'une solution.... C'est alors à madame de Lescure
qu il faut tout d'abord exposer vos désirs, vos vues,.... en
tâchant de les faire prévaloir