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                      UNE NUIT DE DISSOLUTION.                                 465
                           MADAME DE FKESNE.
                                                           (Souriant.)
  Permettez-moi de m'inserire contre toutes les inexactitu-
des de la peinture que vous venez de faire ; son exagération
devait .naturellement TOUS effrayer ..
                                LE VICOMTE.
   Non, Madame, c'était l'assurance de sa fidélité... et je
me disais : ce sera encore un mariage qui échouera, car
j'en étais déjà à mon quatrième ou cinquième en état de
rupture, mais de cette nouvelle épreuve je ne sortirai pas
comme des autres, le cœur indifférent. J'étais persuadé
que si j'accédais à une présentation, pour avoir ensuite la
douleur de ne pas être agréé ou de vous perdre par l'effet
de quelque entrave inattendue, il y allait du repos de
ma vie.
                           MADAME DE FRESNE.
                                                        (Souriant.)
  Les mêmes épisodes n'ont pas toujours le même dé-
noûment...
                                 LE VICOMTE.
   Avec ma tante, il n'y en avait pas d'autre à espérer, car
c'est d'elle, je ne sais comment, que sont toujours nés les
obstacles à mes mariages, alors qu'ils étaient sur le point
de s'accomplir; mais les mariages sont écrits là haut et
voyez, Madame, comme le ciel se manifeste ouvertement
pour reformer les liens qu'il a prémédités


                                SCÈNE XI.'
                 LES PRÉCÉDENTS, MULLER.
                                    MULLER.
                                            (Toujours en tenue de garde national.)
  La foiture de Madame la paronae est arrivée.
     (Madame de Fresne se lève et recueille les objets qu'elle a à emporter, capuche,
           éventail, etc. )
                                 LE VICOMTE.
                                                     (Pour éloigner Muller.)
   Merci, Monsieur Muller ; veuillez vous tenir à la portière.
                                    MULLER.
                                                 (Faisant an pas.)
   Oui, Monsieur le ficomte....
                                 LE VICOMTE.
   Vous verrez aussi si le marche-pied s'abaisse bien....
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