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 \\k               NOTICE SUR CH. RITTER.

    Si nous étudions ensuite les continents, lesfleuvesqui les
 arrosent et les mers auxquelles ils aboutissent, nous signa-
lerons une foule de rapports d'où résulte un grand
nombre de phénomènes historiques.
    «,0n peut dire que l'homme, les animaux, les plantes, les
minéraux sont les parties d'un seul tout que nous appelons
terre. Le maître de l'univers, simple et uniforme dans sa
marche, varié dans ses opérations, a distribué le globe selon
les besoins des êtres qui l'habitent. »
                                  (ANQUETIL DUPERRON).
                                            Inde et Europe.

     Tous ces êtres se supposent les uns les autres. Je ne
 puis me représenter la suppression d'une espèce, ou l'appa-
 rition d'une espèce nouvelle, sans admettre que tous les
 autres êtres soient plus ou moins modifiés.
    Les études géographiques ne pouvaient donc progresser
 isolément. Elles avaient besoin de s'appuyer sur d'autres
 sciences dont l'imperfection était un obstacle insurmon-
 table. Comme le dit Bacon : Toutes les sciences sont [es ra-
 meaux d'une même lige.
    Jusqu'au moment où l'on a élevé le flambeau de l'obser-
 vation sur la route des hypothèses, chaque peuple, chaque
 école philosophique inventait une forme delà terre, et la
représentait symboliquement. Nous indiquerons seulement
 ces diverses croyances qui ont précédé la science géographi-
que.
    La géographie des Chinois pourrait être appelée Sino-
Graphie. Pour eux, la Chine est la terre divisée en neuf
provinces. Aux quatre points cardinaux étaient quatre hautes
montagnes pour les sacrifices. Il y en a une cinquième qui
est la montagne (Soung-Chan), représentant le milieu de la
terre, dans la province de Hou-Kouang.