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452 ÉLOGE DU DOCTEl» POINTE. deM.Villemain,enlui ôtant toute inquiétude, lui permit de se livrer, sans arrière pensée, aux occupations déjà nombreuses qui se partageaient son temps. Médecin de la manufacture des tabacs, depuis 1825, Pointe publia, en 1828, un opuscule sur les maladies qui frappent le plus communément les ouvriers qui y sont employés. En 1839, il publie son mémoire sur la grippe de 1837, et ce mémoire lui vaut le titre de membre correspondant de l'Académie des sciences de Turin (1). Membre de la Société de médecine de Lyon, du Conseil académique, il fut nommé chevalier de la Légion-d'Hon- neuren 1846, sans que la réalisation de ce vœu, le plus ardent qu'il eût jamais formé, pût en aucune façon ralentir son activité. La même année, parut l'Hygiène des collèges, qu'avait précédé de deux ans seulement l'Histoire topogrâphique de l'Hôtel-Dieu. Ses occupation se multipliaient cependant, la clientèle venait a lui et il faisait, sans suppléant, son service de médecin du Lycée et la clinique de l'Hôtel-Dieu. L'ac- tivité qu'il lui fallait déployer pour suffire a tout était prodigieuse, mais elle élait dans sa nature, car jamais homme ne sut mieux que lui se plier aux exigences de sa position. La multiplicité de la besogne le flattait au lieu de l'effrayer, et nous trouverons bientôt, dans cet amour excessif du travail, des motifs légitimes de défense, pour repousser les dénigrements qui entou- rèrent sa vieillesse. Jaloux de réveiller le zèle d'une jeunesse qui déser- tait peu à peu les leçons d'un vieillard dont elle ne pouvait apprécier la sage expérience, il publia, en 1850, sous le titre : De l'enseignement clinique, un (1) Les Sociétés des sciences de Strasbourg, de Mâcon, les Sociétés de médecine de Paris, de Montpellier, de Bordeaux, de Toulouse, de Berne, etc le comptaient déjà au nombre de leurs membres correspondants.