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372 SOUVENIRS. faite par le sieur Robin de porter lui-même ces papiers à Paris, où il se fera assister par M. Tranchand envoyé de la commune auprès de l'Assemblée. 31 Juillet 90.—Procès-verbal constatant qu'en suite d'une lettre du vice-président du comité des recherches de l'As- semblée nationale, on a restitué au sieur Gouvellot les quatre lettres ci-dessus, ses pistolets, son ôpée et son portefeuille, et qu'il a été mis en liberté. De Gouvellot signe le procès- verbal. Suit la copie de la lettre du vice-président, ainsi conçue : « Le comité des recherches de l'Assemblée nationale, « Messieurs, après avoir pris connaissance de faffaire du sieur Gouvellot, arrêté par vos ordres, et examiné attentive- ment les papiers dont il était porteur et les pièces que vous y avez jointes, n'y a rien trouvé qui fût à sa charge. En conséquence, Messieurs, vous devez, à la réception de celle lettre, lui rendre sa liberté et ses papiers. « Le comité approuve les motifs de voire conduite à l'égard du sieur Gouvellot, puisqu'elle avait pour objet de soustraire ce citoyen à la fureur du peuple. « J'ai l'honneur, etc. , « J.-Charles VOIDEL, vice-président. « Charles COCHON, secrétaire. » 9 Août 1790. — Délibération de laquelle il résulte que, par décret du 29 juillet et par la proclamation du roi rendue au sujet de ce décret, il a été ordonné que Trouard de Riolle, détenu à Lyon, et le sieur Gouvellot seraient conduits dans les prisons de Paris par les gardes nationales, et que les pa- piers saisis sur eux seraient envoyés au comité des recher- ches. Le conseil approuve le choix qui a été fait pour cette mission de M. Buisson, major, et de MM. Ch. Tranchand et Fournier, gardes nationaux ; il constate en même temps