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                           BIBLIOGRAPHIE.                         243
     Comparativement aux couples de tout âge, 1 naissance sur
  8 couples.
     Le rapport des naissances à la population est :
     En Bombes, 1 naissance sur 27 habitants ;
     A Paris, une naissance légitime sur 40 habitants, et 1 nais-
  sance légitime ou illégitime sur 32 habitants ;
     Bans les autres villes, 1 naissance légitime sur 30.38 habitants,
 et 1 naissance légitime ou illégitime sur 35 habitants ;
    Bans la population rurale, 1 naissance légitime sur 41 habi-
 tants, et 1 naissance légitime ou illégitime sur 41 habitants ;
     Moyenne en France, 1 naissance sur 39 habitants.
    Bans la population rurale, le rapport des naissances à la popu-
 lation paraît inférieur parce que les mariages y sont beaucoup
 moins nombreux ; la fécondité y est en réalité bien plus grande,
 puisqu'elle produit plus de naissances par mariage.
    C'est principalement par la proportion effrayante de la morta-
 lité que M. Smith fait ressortir l'insalubrité des étangs. Les
 décès sont, en Bombes, de i sur 27 ou 28 habitants ; un tiers de
 plus que dans la France entière, où la moyenne de 50 ans ne
 donne que 1 décès sur 41 habitants, quoique, dans la Bombes,
 l'immigration amène, chaque année, une population virile qui a
 payé le large tribut du premier âge à la mortalité sans avoir
atteint l'âge de la caducité, ce qui atténue nécessairement la
proportion des décès totaux.
    Les mort-nés , s'ils étaient comptés, apporteraient un contin-
gent au chiffre des décès. M. Smith n'évalue leur nombre qu'à
i sur 24 ou 23 naissances, il doit y en avoir davantage : la pro-
portion pour la France entière a été, en 1857, de i mort-né sur
22 naissances.
    L'insalubrité de la Bombes fiévreuse est incontestablement la
cause de la grande mortalité ; mais on ne saurait admettre
comme principe, avec Malthus, Neker, Salder, Quetelet, etc.,
que la mort soit le plus grand encouragement au mariage ; que
la cause finale y porte a"autant plus que la mortalité est plus
grande ; que les naissances soient plus nombreuses dans les lieux
où la mortalité est plus accélérée.