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ÉLOGE DE C. BONNEFOND Lu à l'Académie des sciences, belles-lcllros et arls de Lyon, Dans la séance du 13 novembre 1860, PAR M. MARTIN-DAUSSIGNY. MESSIEURS, Trois mois s'étaient à peine écoulés depuis la mort de notre confrère V. Vibert, qu'un bien triste devoir nous réu- nissait encore autour d'un cercueil. Ainsi que l'Académie, l'école des Beaux-Arts était frappée de nouveau. Elle perdait,en ce jour, celui qui avait renoncé de bonne heure a une brillante carrière d'artiste pour se consacrer tout entier a ses honorables fonctions de direc- teur et professeur, et affermir les élèves dans les vrais prin- cipes qui conduisent aux grands succès. En essayant de vous retracer la vie et les travaux de cet artiste aussi recommandable par le talent que par les qualités du cœur et de l'esprit, nous aurons surtout à rappeler les longs et eminents services qu'il a rendus à notre école des Beaux-Arts pendant les trente années qu'il en a été le guide et le soutien. Vous le savez, Messieurs, c'est aux heureuses réformes et à la force des études habilement dirigées par notre con- -12