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392                  MATTHIEU BONAFOUS.

   Depuis Guttemberg, quel progrès n'a pas fait l'art typo-
graphique ?
   Que n'a pas acquis la lithographie, depuis Sennefelder,
deux cents ans plus tard?
   Et le relief des corps fixés par la lumière,depuis Daguerre?
   Et la photographie?
   Quel développement n'a-t-on pas donné a l'électricité
après Volta?
   Quel service aurait rendu la découverte des forces de la
vapeur, siWatt ne les eût utilisées au bénéfice de tant d'opé-
rations industrielles ?
   Quel avenir aurait obtenu la machine à cylindre de l'immor-
tel Vaucanson, sans le travail infatigable de Paulet sur le
Usage des dessins, sur l'industrie de la soie et sur la fabri-
cation des étoffes? — sans la coopération de Régnier de
Nîmes ? — sans l'invention de la navette volante par La Salle?
—et qu'aurait produit le zèle de ces derniers, sans l'heureuse
inspiration de Jacquard, d'avoir fait revivre et perfectionné
ce métier oublié dans une des salles des Arts et métiers à
Paris, et auquel il eut la gloire d'attacher son nom?
   Et depuis les premiers métiers a chariots de Jacquard,
combien d'améliorations n'ont pas été apportées par Breton,
par Sckola et par leurs successeurs?
   La fameuse machine anglaise à travailler le coton (The
spinning jenny), inventée par Hargraves , charpentier de
Lancashire, eut-elle été si précieuse à l'industrie, sans les
améliorations et l'application dues à sir Richard Arkwregt ?
   La puissante machine de Belli pour le dévidage n'a-t-elle
pas succédé aux anciens dévidoirs pour la soie ?
   Tout marche vers le progrès, dans le monde physique
 comme dans le monde moral : dans la solidification de notre
planète et le bien-être matériel, comme dans la science et
 dans les idées.