page suivante »
DEMPTÉZIED. 139 dans ces parages, telles que Crémieu, la Balmeet leurs envi- rons ; le reste a été laissé dans un dédaigneux oubli. Et pourtant ce pays est digne d'attirer les regards ; ses campagnes ont des beautés moins sévères mais pleines de grâce et de.fraîcheur : les souvenirs historiques, les légendes, les ruines, les vieux châteaux encore debout y abondent... C'est surtout, lorsqu'en arrivant de Lyon par le chemin de fer, on s'approche de la petite ville de Bourgoin, qu'un spectacle enchanteur frappe le voyageur : là , ce n'est déjà plus la plaine, ce n'est pas encore la montagne : partout s'élèvent de riants coteaux et s'ouvrent de charmants val- lons ; de toutes -parts s'offrent à la vue de frais paysages animés par de nombreux ruisseaux. Dans tous les environs le pays est agréable et boccager. Des villages populeux et de nombreuses et importantes usines y révèlent, sur tous les points, la prospérité et la vie. De quelque côté qu'on dirige ses pas, en partant de Bour- goin, on est sûr de rencontrer des sites ravissants et des lieux dont le passé est intéressant à connaître. Il suffirait de signaler, entre autres,, dans le voisinage de cette ville, les vastes ruines de l'ancienne forteresse féodale de Fala- vicr, en face de la station de Saint-Quentin, tout près du chemin de fer. Le Temple de Faulx, vieux manoir, qui fut une commanderie des Templiers. Maubec et les vestiges du château fort de ses grands barons, la chapelle de Meyrié, nou- veau sanctuaire élevé à Notre-Dame de la Salelle, les châ- teaux de Loras-Belaccueil, de Loras-Montplaisant, de La- poype Serrière, de Montcarra de Demplèzicu, de Saint- Savin, etc., les ruines du manoir de Sablonières, vieille rési- dence et rendez-vous de chasse des barons de la Tour-du- Pin, devenus, en dernier lieu, Dauphin de Viennois, le joli lac de Moras et ses pittoresques rivages, le beau village de