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ÉTCPES LITTÉRAIRES CONTEMPORAINES. 429 sur aucune table. Ou M. Michelel, démesurément absorbé par son sujet, ne se rend pas compte des mots qu'il emploie, des descriptions qu'il ose, des allusions qu'il risque, ou bien sa plume malheureuse rencontre des effets, des rapproche- ments, des naïvetés qui défient les plus hardis. Il y a d'ailleurs des choses prodigieuses, et pour n'en citer qu'une je dirai que M. Michelel n'hésite pas à diviniser la femme qui « agent de la cause aimante a le côté le plus tendre du pontifical, sait les heures sacrées et du jour et de la nuit, le rituel de la nature en chaque pays, les vrais psaumes de la contrée ! » Je passe également vite sur une nouvelle fantaisie histo- rique de M. Capefigue: cel humourislique auteur nous a déjà doté d'une Madame de Pompadour des plus respectables, d'une Madame Dubarry des plus vénérables, d'une la Vallière digne au contraire du plus grand mépris, à partager avec la plupart des pseudo-grands hommes du XVIIe siècle, je veux dire les Lafonlaine, les Corneille , etc. Gabrielle cTEstrée et la politique d'Henry J F asl une nouvelle boutade de ce genre. J'aime mieux, en fait de gailé, les Causes gaies de M. Emile Colombey, le très-badin historien de Nhion de l'Enclos. Je nommerai après cela le nouveau volume de M. Cousin sur Madame de Longueville, qu'il prend dans la seconde pai iie de la Fronde, quand elle pousse son illustre frère à tirer l'épée contre son pays, et envers laquelle il est, à regret, on le sent du reste, de la plus rigoureuse impartialité. M. Cousin ne méritera pas cette fois l'accusatioude trop de bienveillance qu'on a si souvent formulée contre lui; du reste j'ai déjà eu ailleurs occasion de repousser ces récriminations et je ne puis m'empôcher ici de dire encore combien on me semble injuste quand on reproche trop d'atlachement à l'historien de cette époque pour ses héros et ses héroïnes. M. Cousin vil véritablement au milieu de cette société et son récit est réellement vivant, précisément parce qu'il éprouve jusqu'Ã