Revue du Lyonnais » série 2 - n°20 ( 1860 ) » pp.278

278                      COMPTE-RENDU.

Physiologie des eaux minérales qui, comme corps de doc-
trine , faisait défaut jusqu'alors dans la littérature de tous les
peuples, et dont l'intervention est pourtant si nécessaire
pour bien apprécier les effets des médications thermales ;
 (aujourd'hui la physiologie des eaux minérales formera une
utile et indispensable introduction à leur thérapeutique, etc.)
Les auteurs ont fait une application de ces principes a l'exa-
men des Eaux minérales alcalines, qu'ils ont, les premiers,
caractérisées scientifiquement comme classe générale, avec
ses divisions en ordres secondaires.
   Le même collègue, M. Pétrequin, dans une autre séance,
vous a fait une seconde lecture qui peut servir de contrôle
et d'exemple pour les avantages de la méthode qu'il a eu
l'honneur de développer devant vous ; elle avait* pour objet
la détermination et la classification des sources minérales
qui composent la Classe des eaux salines , sur laquelle il n'y
avait jusqu'à ce jour qu'incertitude, confusion et divergence
parmi les auteurs ; elle aura désormais ses caractères
spéciaux et sa nomenclature assurée.
   A côté dessciences, les belles-lettres et les arts, emportés
par une noble émulation, sont a l'envi venus dérouler devant
vous les plus belles conceptions de l'intelligence humaine :
la poésie, l'histoire, la biographie, les voyages, l'archéo-
logie, l'économie politique, la philosophie et les beaux-arts,
ont tour a tour réclamé votre attention et enlevé vos suf-
frages.
   Que dirai-je de l'éloquent discours de M. Tisseur, Sur
les affinités de la poésie et de l'industrie, étudiées dans
l'ancienne Grèce, au milieu des plus beaux siècles ? Le public
a été admis a l'entendre ; ce sont des souvenirs qu'il ne faut
pas déflorer -, qu'il me soit du moins permis de rappeler
l'impression profonde qu'il a produite sur ses deux audi-
toires par la vigueur de son style et la hardiesse de ses




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