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262 ÉTUDES LITTÉRAIRES CONTEMPORAINES, ment, accostée de chaque côté d'une croiselle. M. Cochet n'en reproduit qu'une, et avec la légende : DAGOBERTVS REX FRANCORVM. Ce sceau fut découvert avec de nombreux et précieux dé- bris retirés par les dragues du milieu du Doubs; des statuet- tes, des pierres gravées, des médailles de toutes les époques furent aussi trouvées, et mon frère acheta le cachet de Dago- bert à ce moment même, avec quelques triens mérovingiens, et il n'hésita pas à l'attribuer à Dagobert hr; opinion qui me semble fortement appuyée par le type du sceau deChildéric qui offre la plus grande similitude avec lui, Or je me permets de demander à M. Cochet pourquoi il attribue sans explica- tion ce sceau à Dagobert II, quand celui qui l'a trouvé, pos- sédé et publié le donne à Dagobert I e r ? Mais ces petites remarques ne peuvent en rien diminuer la valeur du travail de M. Cochet, qui a dû naturellement s'égarer quelquefois au milieu des innombrables recherches qu'il s'est imposées, et son livre n'en reste pas moins, comme il le nomme lui-même, dans sa dédicace à M. le duc de Luynes : « le tableau de la France mérovingienne. » E. de BARTHÉLÉMY. (La suite au prochain numéro).