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25G                  EXPOSITION LYONNAISE.
   Nous aurions dû, en toute justiee, au moins mentionner quel-
ques noms peur connus encore, et qui bientôt, nous en avons
l'espoir, arriveront à la renommée.; quelques œuvres remarquées
par nous et que nous avons pourtant laissées dans l'ombre parce
que leurs auteurs ont peu ou pas du tout attiré jusqu'à ce jour
l'attention publique ; rien n'est aussi agréable que la réparation
des oublis et l'essor imprimé au mérite méconnu ou trop infatué
de modestie. Malheureusement (banale et triste excuse) le temps
et l'espace nous pressent, le Directeur de la Revue nous harcèle,
et nous perdons haleine.
   Donc, à un autre numéro, s'il y a lieu , un rapide coup-d'œil
jeté au fond des oubliettes où nous aurons dû laisser des œuvres
dignes de quelque attention, et reporté ensuite sur le rôle que
les peintres étrangers ont rempli au salon de 1860, c'est-à-dire
sur le prestige et l'influence qu'ils y ont exercés.
   En compensation de nos injustices et de nos oublis , et pour
en consoler ceux qui auraient à s'en plaindre, nous leur offrons
de bon cœur la suppression des homélies conventionnelles et
d'une invariable périodicité, au sujet de M. *, dont l'absence
du salon se fait si vivement, si cruellement regretter depuis tant
d'années ; de M. **, qui ne travaille plus que pour les empereurs
de toutes les Russies et de toutes les Turquies ; et enfin de M. ***
qui boude.
                                          Théodore MAYERY.




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