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96                      CHRONIQUE LOCALK.
concerts et des divertissements lyonnais, qui, le samedi 29 jan-
vier, a donné, sous la direction de M. Rengade, un seul et
 unique numéro; le Trouvère, Revue musicale, artistique et litté-
raire, paraissant le jeudi, qui, sous la direction de M. Benacci,
et malgré la collaboration d'écrivains intelligents, n'a donné
que sept numéros; le Casino lyrique, Chronique des cafés-
concerts, journal chantant, amusant et surtout intéressant, qui
après avoir paru tous les dimanches, signé du nom de Jules Gêna,
rédacteur en chef (lisez : Roman), a fini par ne donner, de loin
en loin, qu'une demi-feuille, jusqu'au jour où, sans secousses
et sans efforts, il s'est éteint entre les bras des habitués du café
Seibel, qui depuis longtemps ne le trouvaient plus ni amusant ni
intéressant: La Feuille d'Avis, journal assez peu littéraire,
qui est allé jusqu'à sa 159e livraison ; le Petit Courrier de la
Semaine, journal instructif et moral, qui a eu dis. numéros;
l'Ange de joies intérieures, même nombre ; la Revue centrale
des Arts en Province, belle publication, imprimée avec luxe,
par M. Louis Perrin, sous la direction de M. Saint-Joanny , de
Thiers, décédée après trois livraisons ; l'Artiste Lyonnais, qui
donnait des portraits, prenait de petits airs d'aristocratie, et qui
a eu dix-huit numéros ; le Moniteur général des Chemins de
Fer qui voulait supprimer la navigation, moyen si arriéré et si
capricieux de locomotion, et qui est décédé le 14 mai dernier,
après avoir offert à ses lecteurs plus d'annonces que de nou-
velles ; Y Indicateur de la Navigation fluviale et maritime, qui
voulait supprimer les chemins de fer si dangereux pour les
voyageurs, si coûteux pour les lourdes marchandises, et qui,
ne recevant pas assez d'annonces, n'a donné que onze numé-
ros; enfin, le Progrès Industriel, journal commercial, agricole
et manufacturier, paraissant le dimanche, qui, né le 19 sep-
tembre 1852, n'est point mort le 4 décembre 1859, en donnant
son dernier numéro, mais a subi une transformation brillante
en devenant, le lundi 12 décembre : Le Progrès, journal de
Lyon, politique et quotidien ; Chanoine, propriétaire-gérant.
   Outre le Progrès, établi dans de vastes proportions, nous
avons vu naître, le samedi 17 décembre, la Publicité, journal de
Lyon , spécialement destiné aux annonces civiles , judiciaires ,
industrielles, agricoles et commerciales, paraissant le samedi
et le mercredi, Berthier, directeur, Labaume, imprimeur, grand
in-4°. A cette feuille, il fallait un rédacteur en chef, M. Borot
a consenti à lui prêter son nom.
   — L'exposition de peinture va s'ouvrir. On dit qu'elle nous
offrira des œuvres belles et nombreuses. Nous nous réjouissons
de penser que les étrangers, en voyant les produits de notre
intelligence : livres, tableaux et monuments, reconnaîtront que
nous sommes bien la seconde ville de France, par les arts
comme par la population, le commerce et l'industrie. A. V.
                       Aimé VINGTRINIER, directeur-gérant.


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