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DE L'ORIGINE ET DE L'EMPLOI UES BIENS ECCLÉSIASTIQUES AU MOYEN-AGE Étude historique dont les preuves sont tirées du Cartulaire de Saint-Vincent de Mâcon, ( Suite. ) XXI. « L'Église , comme tout le monde en convient , dit « M. Guérard, ( p. xxxiv. ) fut, sous les deux premières « races et longtemps après, le seul dépôt des lettres et des « connaissances humaines... Les prêtres seuls dirigeaient « encore l'e'cole du Palais, les écoles des églises, et généra- « lement tous les établissements d'instruction publique. « L'éducation de la jeunesse était entièrement dans leurs « mains. » M. Guérard examine ensuite « si le double avantage que « le clergé possédait d'être seul instruit et seul enseignant, « contribuait pour beaucoup à le rendre populaire. » On devine la réponse qui est affirmative. Pour nous , nous ferons seulement observer que cette noble fonction de l'enseignement, que ce grand service public devait absorber une portion notable des biens de l'Eglise, soit h cause du personnel enseignant, soit a raison du nombre des enfants dont l'Eglise se chargeait gratuitement, soit a cause de la