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                            * LETTRE
                                      nu

 DIRECTEUR DE LA REVUE DU LYONNAIS

            A MONSIEUR AUGUSTE BERNARD.


           MONSIEUR,

    J'ai reçu en même temps deux articles pour la Revue du
 Lyonnais, l'un de vous, Monsieur, en réponse à M. l'abbé Roux,
l'autre de M. l'abbé Roux , suite et fin de la réplique qu'il vous
 adressait dans le numéro de février. Permettez-moi, pour l'hon-
neur de la science et dans l'intérêt de deux érudits recomman-
dables, autant et plus encore que pour le bien de la Revue du
Lyonnais , de ne les insérer ni l'un ni l'autre.
    Si j'ai eu tort de laisser s'engager cette discussion quand elle
 était scientifique , je deviendrais impardonnable de ne pas l'ar-
rêter dès qu'elle entre dans la voie des récriminations et des
personnalités. Les discussions entre savants offrent un vif intérêt
quand la science seule est en jeu. Du choc des opinions la vérité
peut jaillir , mais aujourd'hui , Monsieur , dans les articles que
j'ai entre les mains , je ne vois plus qu'il soit question de nos
antiquités et de notre vieille histoire. Veuillez donc m'autoriser
à clore le débat, et ne voir , dans cette détermination , que le
désir bien arrêté d'être utile à deux écrivains à qui l'archéologie
de nos provinces a de si sérieuses obligations.
   La Revue du Lyonnais n'en sera pas moins empressée d'ac-
cueillir à l'occasion les travaux que vous voudrez bien lui adresser,
et son directeur sera heureux de se dire en toute circonstance,
                             Monsieur,
             Votre très-humble et obéissant serviteur
                                           Aimé   VINGTRIMER.

   (1) Pour répondre au vif désir que nous lui avons exprimé, M. l'abbé
Roux, notre ami et collaborateur, a déjà bien voulu retirer la seconde partie
de sa réplique et renoncer à toute discussion dans la Revue. Nous lui de-
vons de déclarer qu'il avait victorieusement répondu au défi porté à sa
loyauté. Nous le remercions d'être revenu le premier. Nous remercions
de même M. Aug. Bernard qui nous écrit au moment où nous mettons sous
presse, et qui, à notre prière, consent aussi à la cessation des hostilités.
                                                       A. V.