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LYON EN 1859. . 151 l'extrémité de la nef septentrionale, renferme une fort belle statue de la Vierge, que le manque de lumière ne permet pas d'apprécier; à côté, se trouve une horloge astronomique cons- truite, en 1598, par Nicolas Lypsius, de Bâle, augmentée en 1660, par Guillaume Nourrisson, horloger, et refaite entièrement en 1780, par Pierre Charny, de Lyon. Cette horloge marque le lever et le coucher du soleil, les douze signes du zodiaque, les phases de la lune, etc. La Cathédrale possède une sonnerie lithurgique comme les autres églises de Lyon ; la grosse cloche appelée vulgai- rement le bourdon, pèse 10,000 kil.; elle a été fondue en 1662; seize hommes pouvaient à peine autrefois la mettre en mouvement, mais par un nouveau système à bascule, établi depuis quelques années, six hommes suffisent aujourd'hui pour la faire sonner à grande volée. Les deux portails de la cour sont l'œuvre de Soufflot. BASILIQUE SAINT-NIZIER. La basilique Saint-Nizier, dont le beau portail devrait être vu depuis le quai de la Saône, sans la construction de deux nouvelles maisons qui formaient l'ancienne rue des Bou- quetiers , manque de perspective ; on eût pu, lors de la démolition des anciennes maisons, prolonger la place Saint- Nizier jusqu'au quai Saint-Antoine, mais il eût fallu dépenser des sommes énormes. Cette église, anciennement cathédrale de Lyon, avant la primatiale basilique Saint-Jean, est la plus vaste après celle- ci. Le portail, œuvre du XVIe siècle, est de Philibert Delorme, notre compatriote ; le côté méridional de la façade n'avait jamais été achevé, mais depuis peu une nouvelle tour s'est rapidement élevée , une flèche gothique en pierre découpée comme une dentelle , s'élève majestueuse-