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498               DISCOURS DE M. BOUIUJER.

rience, quel surcroît d'études leur était imposé pour sur-
monter de nouvelles difficultés.
    Qu'ils ne se laissent pas aller a un funeste décourage-
ment! Encore quelques efforts, et, aussi heureux que leurs
devanciers, ils témoigneront, à leur tour, de l'intérêt et de
l'indulgence que nous saurons toujours concilier avec la
sévérité de nos devoirs.


               DISCOURS DE M. BOUILLIER.

          MESSIEURS ,

    Gomment une aussi grande assemblée daignera-t-elle ac-
 cueillir les chiffres, les petits détails, les sèches analyses
 qui sont la matière ordinaire et obligée de ce modeste
 compte-rendu ? Cependant, je me confie en votre indulgence
 et j'espère intéresser, sans beaucoup d'art ni d'éloquence,
 sinon tous, au moins quelques-uns, en reconnaissant parmi
vous nos auditeurs les plus assidus et les plus bienveillants,
en voyant toute cette jeunesse avide d'entendre et de mettre
a profit nos jugements sur ses devanciers.
    Si l'on compare cette année les résultats des examens dans
les deux Facultés , cette réputation peu méritée de sévérité
excessive qui a fait de nous pendant longtemps une sorte
d'épouvantail, va bientôt passer du côté de la Faculté des
sciences.
    Pour la première fois, depuis plusieurs années, j'ai la sa-
tisfaction d'annoncer que le nombre des admissions, quoi-
que notre mesure soit toujours la même , est presque égal à
celui des ajournements. 145 candidats seulement se sont
présentés , 67 ont été admis , 78 ajournés , plus des deux
tiers pour les compositions. Nous avons donné huit men-
tions bien : une, à la session de décembre, à M. Gairal, une,