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DISCOURS DE M. TABAREAU. 497
joie des familles et le légitime orgueil de nos institutions
d'enseignement.
Le grade élevé de la licence ès-sciences, si difficile a obte-
nir, a été conféré à MM. Marty, Paquier et Raoul de Caze-
nove. Les deux premiers candidats trouveront, dans les
diplômes dont ils ont été jugé dignes, de puissants titres de
recommandation dans la carrière de l'enseignement à la-
quelle ils se destinent. M. Raoul de Cazenove a été reçu avec
la même distinction ; qu'il me soit permis d'ajouter que la
Faculté a été heureuse de pouvoir donner cette marque de
haute estime scientifique a ce jeune savant, qui, pouvant
prétendre a de faciles avantages par sa position dans le
monde, a préféré conquérir, par l'étude et par de difficiles
épreuves, des titres plus légitimes à la considération pu-
blique.
Les épreuves du baccalauréat ès-sciences ont été subies
par cent cinquante-six candidats, et, sur ce nombre, la
Faculté n'a pu prononcer que soixante et une admissions.
Parmi les candidats admis, je signalerai, comme les plus
dignes de vos félicitations, MM. Rondepierre, Ribot, Guerby,
Lethier, Cadel, Dumarché, qui ont obtenu la mention très-
bien; et MM. Guillard, Bonnard et Buffard, qui ont mérité
la mention bien.
L'ajournement de quatre-vingt-quinze candidats sur cent
cinquante-six a dû causer bien des tristesses, peut-être
aussi quelques plaintes sur la sévérité des examinateurs.
Je dirai, aux jeunes étudiants qui n'ont pas réussi,, que
nous nous attendions cette année aux déceptions qui les
affligent. Ils sont venus à nous au moment où, pour la
première fois, les épreuves du baccalauréat embrassaient le
programme entier des nouvelles études, et, trop confiants
dans les réceptions plus faciles de ceux qui les avaient pré-
cédés, ils ne pouvaient apprendre que par leur propre expé-
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